Comme on s’y attendait, les assureurs vont utiliser nos données personnelles pour niveler les primes des couvertures complémentaires médicales en fonction du risque de chaque individu. Le principe est simple : chaque personne accepte un bracelet qui alimentera une base de données qui renverra en retour des conseils « avisés » vers le porteur afin qu’il atteigne de nouveaux objectifs (rythme cardiaque, taux de cholestérol, IMC, etc.) conformes aux abaques des spécialistes, et qui s’imposent à tous.
Il est clair que les assureurs n’ont pas envie de jouer le rôle de payeur des traitements de plus en plus coûteux que sortent tous les ans les laboratoires pharmaceutique (cancer, diabète, maladies auto-immunes, sclérose en plaque, maladie de Parkinson, maladie d’alzheimer, ). Bien au contraire, les assurances voudront, non seulement limiter les coûts des traitements mais également jouer un rôle dans la valorisation des données médicales (big data) en leur possession. Ensuite il s’agira de monétiser cette base de données. Conforme à leur stratégie, les assurances réinventent leur métier avec une offre de services à « forte valeur ajoutée ».
Parallèlement, l’immuno-oncologie renverse le paradigme dans la recherche et le traitement des cancers: ce n’est pas le médicament qui va guérir mais le système immunitaire même du patient qui sera « aidé » à attaquer les cellules cancéreuses.
En d’autres termes, l’immuno-encologie renforcera les défenses naturelles du corps en stimulant les cellules du système immunitaire chargées d’éliminer les cellules cancéreuses. Cette assistance par traitement consiste en une injection qui activent les lymphocytes T agents effecteurs du système immunitaire
Seul bémol : cette approche repose encore une fois sur des médicaments et non pas la restauration des défenses immunitaires du corps par sa régénération, notamment en supprimant les aliments qui causent la dégénérescence.
On le constate: les assurances médicales ou laboratoires ne remettent pas en cause l’alimentation comme cause première de maladies. Il leur faudra donc quelques années avant de l’admettre. D’ici là, les assurés risquent d’être mis à contribution : sports, changement d’alimentation (produits laitiers et céréaliers au détriment des viandes et des graisses), boissons light, etc. L’assuré souffrira et culpabilisera sans voir son poids diminuer ni ses paramètres améliorés. Fliqué par son bracelet, que lui restera-t-il à faire ?
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