Les maladies sont polyfactorielles.
Leur naissance et leur développement font appel à des facteurs génétiques et des facteurs environnementaux comprenant les conditions extérieures/toxicité et l’acidose.
Facteur génétique
Ce qui commande et coordonne nos cellules, réside dans leur noyau. Le noyau protège une substance appelée ADN (Acide Desoxyribo Nucléique), dont une partie constitue les gènes (A). Parmi les 32 000 gènes humains, 85 % sont identiques chez tous les sujets. Les 15 % restants rendent chacun d’entre nous uniques, ils sont dits « polymorphes », variables d’un individu à l’autre. Certains de ces gènes sont appelés « gènes de susceptibilité » : un individu qui les possède est susceptible de développer telle ou telle maladie, plus fréquemment qu’un individu qui ne les possède pas (B).
Les gènes commandent aux cellules, sorte de mini-usines, la production des molécules. Les gènes coordonnent les cellules entre elles et tous les jeux d’assemblages des molécules. Ils décident aussi du renouvellement de certaines cellules dont l’organisme peut avoir besoin pour fonctionner et se réguler. Pour communiquer leurs « ordres », les gènes s’expriment avec un code, un code moléculaire : le code génétique. Les gènes commandent à la cellule la fabrication d’une molécule qui est toujours une protéine et qui a une valeur informative pour l’organisme. Il existe une grande diversité de taille et de structure de protéines afin de répondre aux multiples besoins de l’organisme. Les scientifiques sont aujourd’hui capables de préciser le mécanisme qui, dans la cellule, permet au gène de « coder pour » (commander la fabrication) une protéine. Il met en œuvre une autre substance appelée ARN (Acide Ribo Nucléique). Cet autre acide nucléique va copier le message émis par un gène, le sortir du noyau et le traduire en langage protéique. La traduction aboutit à la formation d’une protéine du « soi », capable d’agir dans la cellule, dans la membrane de la cellule, ou en dehors de la cellule, pour communiquer avec le reste de l’organisme (C)
Les gènes qui codent pour les enzymes et les mucines intestinales sont, des gènes de susceptibilité plausibles pour expliquer la survenue de nombreuses maladies d’origine alimentaire.
Toutes les cellules d’un individu sont identiques, composées des mêmes gènes. Mais selon les types de cellules, tels gènes restent muets, tels autres s’expriment, ce qui répartie la tache entre les cellules qui se spécialisent pour une mission spécifique (cellules de la défense de l’organisme, c’est-à-dire immunité, du transport d’oxygène, cellules des différents organes, tissus…). (D). [2]
Mais le facteur génétique ou héréditaire n’est pas l’unique origine, sinon, la maladie se déclencherait dès la naissance. Certes, le terrain héréditaire est un facteur important puisqu’il détermine la susceptibilité de contracter telle ou telle maladie, mais les autres facteurs agissant sont nécessairement d’origine environnementale.
Conditions extérieures incluant la toxicité
- Polluants de l’eau (déchets, eaux usées, phosphates, plomb, mercure,nitrates, etc.)
- Polluants du sol (engrais chimiques, poisons contre les parasites, pesticides, )
- Polluants de l’air (fines et grosses particules)
- Les radiations électromagnétiques (TV, WIFI, tél mobile, micro-ondes, etc.)
- Agents climatiques
- Allergènes
- Parasitoses
- Champignons
- Bactéries
- Virus
- Les aliments
- Le stress
La toxicité se développe en intracellulaire et interstitielle (autour des cellules) dans le système vasculaire, dans les organes et glandes, dans les intestins, et dans les cavités de notre corps. Combinez cette toxicité avec un régime plus acide et vous obtenez l’inflammation, l’ulcération, les tumeurs et la mort cellulaire par la suite (dégénérescence). Ces toxines et le mucus créent une obstruction, le blocage de circulation sanguine et lymphatique et à partir de cellules. Cela réduit considérablement la capacité d’une cellule à fonctionner et rester en bonne santé.
Acidose
Pour maintenir une santé et une vitalité, tous les fluides du corps devraient être alcalins, sauf pour les sucs gastriques de l’estomac, l’acide chlorhydrique et de la pepsine, qui sont acides pour la dégradation initiale des protéines. La mesure acide ou alcaline dans votre corps utilise le PH (potentiel hydrogène) comme unité. L’échelle de pH est de 0 à 14, 0 étant le plus acide, 7 étant neutre, et 14 le plus alcalin. L’échelle est logarithme décimale, c.à-d. un facteur 10 entre chaque unité (un PH de 6 indique une acidité 10 supérieur qu’un PH de 7.
Cela peut être très important lorsque qu’on comprend que le pH du sang doit être 7,4, ou légèrement alcalin. Le Coma et la mort peuvent avoir lieu lorsque les atomes d’hydrogène dans le sang inférieur (en ajoutant des atomes d’hydrogène), le pH à 6,95. L’inverse peut aussi être vrai. Convulsions et spasmes peuvent se produire lorsque le pH devient trop alcalin (atomes d’hydrogène moins), ce qui est rare. Il est important de noter que la plupart des convulsions et des spasmes sont dus à des problèmes d’utilisation des minéraux.
Toute la nourriture que les humains ingurgitent peut être divisée en deux catégories : soit acidifiants soit alcalinisant. Cela dépend des résidus laissés après leur digestion, et des minéraux inorganiques dominants de la nourriture, qui affectent le pH des fluides de notre corps. Les aliments acides laissent plus de phosphore, de fer et de composés soufrés, qui évacuent les minéraux alcalins tels que le calcium, le magnésium, le sodium et le potassium. Les acides cristallisent, ils irritant et enflammant ainsi les tissus.
Ces cristaux sont déposés dans le corps provoquant une inflammation, des irritations/stimulation ou bien de l’agitation. L’acide urique, par exemple, est un produit dérivé du métabolisme de la viande et / ou la prolifération fongique dans le corps. L’accumulation d’acide urique provoque la goutte et d’autres états inflammatoires dans le corps.
Il y a beaucoup d’autres acides formés lors de la digestion des aliments. Ceux-ci comprennent l’acide sulfurique, l’acide phosphorique, l’acide butyrique, l’acide lactique, l’acide acétique et l’acide pyroracemic, pour en nommer quelques-uns. Ces acides, sinon transformés en sels d’électrolytes, causent des dommages aux tissus. Plus acide le corps devient acide, plus les dommages intérieurs sont importants.
Aujourd’hui les hommes et les femmes d’aujourd’hui mangent principalement des aliments acidifiants : les viandes, les céréales, les produits laitiers pasteurisés, les œufs et les tomates cuites. Avec une acidité élevée, il y a des inflammations dans les tissus. L’inflammation provoque la faiblesse cellulaire et une incapacité de la cellule pour transporter les nutriments à travers la paroi de la membrane par l’intermédiaire de la respiration cellulaire, conduisant éventuellement à la mort cellulaire.
Comme indiqué précédemment, la seule chambre d’acide dans l’homo sapiens est l’estomac, où la digestion des protéines commence.
NB: le contenu de l’estomac se déplacent immédiatement après vers le petit intestin, la bile et le bicarbonate de sodium sont sécrétées pour alcaliniser ce mélange (qu’on appelle chyme). Le reste de la digestion est dont alcalin.
L’accumulation des acides et des protéines étrangères toxiques dans les tissus provoque une réponse immunitaire appelée inflammation. Cette inflammation est alors diagnostiqué comme un «ite» de toute sorte, par exemple, la gastrite, la colite, la cystite, la néphrite, la bursite, et l’arthrite. Ce ne sont pas des maladies, mais les réponses inflammatoires à l’acidose. Ceci est la raison pour laquelle le traitement de ces conditions avec plus de médicaments ou de stéroïdes acidifiants est ridicule et finira par conduire à une dégénérescence des tissus. Il est beaucoup plus logique d’alcaliniser et détoxiner, c.-à-d. éliminer les acides et les protéines étrangères qui causent le problème en premier lieu.
CNN a récemment rapporté que des chercheurs universitaires ont prouvé que les caractéristiques génétiques des cellules (ADN et chromosomes) peuvent et sont modifiés par l’acidose, ce qui affaiblit la cellule et qui provoque de nombreux changements dans sa structure de l’ADN et des chromosomes.
Quelles solutions ?
Il est difficile de prendre en compte simultanément tous ces facteurs, les éliminer, réduire leurs effets ou les faire disparaître. Le plus facile est d’agir dans un premier temps sur ce qu’on maîtrise au quotidien : l’alimentation.
Les solutions sont décrites de manière plus détaillée dans ce site.
- Une alimentation physiologique (des fruits et légumes crus et non traités)
- Des produit non transformés et non traités chimiquement (culture et distribution)
- L’élimination de produits laitiers
Cette liste est une liste minimale pour débuter un changement et sera complétée au fur et à mesure que le sujet expérimentera des changements et des succès.
Un facteur clé de réussite reste l’implication et la responsabilité du sujet. Sous-traiter sa santé comme on sous traite la maintenance de sa voiture est un non-sens.
De manière continue, le corps s’adapte en fonction des conditions qui lui sont imposées: nourritures, activités physiques, sommeils, etc. Les symptômes ne sont que les conséquences de cette adaptation. Ignorer cette adaptation, c’est ignorer le corps et en faire son ennemi. Le corps reproduira avec plus d’intensité les symptômes afin d’être enfin écouté. A défaut, il déclenchera un symptôme majeur (maladie). Le sujet ne fait pas le lien entre cette maladie et les premiers symptômes … ignorés
En savoir plus :
Les maladies
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