source : John Hopkins Hospital
Les troubles cognitifs légers et les formes légères de la maladie d’Alzheimer sont associés à la dépression et à la détresse existentielle, mais il n’existe pas de données probantes de haute qualité à l’appui d’une intervention psychotrope ou psychothérapeutique. Des recherches encourageantes suggèrent que les composés psychédéliques tels que la psilocybine sont bénéfiques pour le traitement de la dépression et de la détresse existentielle en phase terminale. Cet article résume les recherches menées à ce jour sur l’utilisation des psychédéliques dans le traitement de la dépression et de la maladie en phase terminale et examine les données précliniques suggérant que ces avantages peuvent également s’étendre aux troubles cognitifs légers et à la maladie d’Alzheimer légère, ainsi que les mises en garde importantes en matière de sécurité chez les patients plus âgés.
Résultats récents : Du début des années 1950 aux années 1960, puis depuis le milieu des années 2000, des centaines d’études ont suggéré les bienfaits des psychédéliques dans le traitement de nombreuses affections psychiatriques, y compris la dépression et la détresse existentielle en phase terminale. Les psychédéliques semblent être bien tolérés, et l’utilisation d’un dépistage minutieux et d’un soutien psychologique avant, pendant et après l’administration peut minimiser le risque d’effets psychologiques indésirables, tels que le trouble de la perception persistante des hallucinogènes. Plusieurs recherches précliniques et de neuro-imagerie suggèrent également que les psychédéliques peuvent être utiles dans les cas de maladie d’Alzheimer précoce et de troubles cognitifs légers.
Malgré des résultats encourageants, des mises en garde subsistent quant à l’utilisation de psychédéliques dans la population âgée, notamment l’inclusion limitée dans la recherche et les risques cardiovasculaires potentiels. Résumé : Les troubles cognitifs légers et les formes légères de la maladie d’Alzheimer sont associés à la dépression et à la détresse existentielle, et les preuves à l’appui d’un traitement psychotrope ou psychothérapeutique sont limitées. Des recherches encourageantes ont suggéré les bienfaits des psychédéliques dans le traitement de la dépression et de la détresse existentielle en phase terminale.La recherche préclinique et les données de neuro-imagerie suggèrent un bénéfice potentiel des psychédéliques dans les troubles cognitifs légers et les formes légères de la maladie d’Alzheimer.Les problèmes de sécurité concernent la recherche limitée sur les personnes âgées et les événements cardiovasculaires potentiels.Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si les bénéfices s’étendent aux personnes souffrant de troubles cognitifs légers ou de la maladie d’Alzheimer à un stade léger.
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