« Ce qui entre doit ressortir »
Après la décomposition des aliments par les processus de digestion, se forment des produits ‘dérivés’ tels que les gaz, les acides, les déchets cellulaires, les protéines non digérés, les vitamines et minéraux non utilisés.
Le corps tente d’éliminer par des voix qui nous semblent incompréhensibles.
Le rhume, par exemple, provoque des éternuements, de la fièvre, la diarrhée, etc. Ces symptômes ne sont que des processus d’élimination mis en œuvre par le corps pour se purger du mucus créé, des parasites, des toxines, etc.
Éliminations par les intestins
Colon
Le colon est la partie terminale de l’intestin, organe principal d’élimination dans l’organisme, davantage que les reins. Dans la muqueuse colonique, des produits sont déversés. Le balayage par nos selles est essentiel : les toxines doivent être évacués sinon elles reviennent dans la lymphe via la muqueuse.
En l’absence d’évacuation, il y a auto-intoxication au niveau du colon par la muqueuse. La constipation est donc dangereuse, il faut rétablir le balayage même de manière artificielle, l’auto intoxication est la pire des solutions. Il faut ensuite s’occuper de rétablir le bon fonctionnement du colon : système nerveux (ondes péristaltiques), fibres dans les aliments, etc.
« Il est dangereux de laisser s’accumuler des déchets dans le côlon à cause de l’absorption – principalement pendant notre sommeil – de poisons issus de la putréfaction.
L’acide phénique en est un, l’indole en est un autre. Ces 2 poisons sont probablement les plus toxiques, étant donné qu’ils provoquent migraines et fatigue au début et qu’ils peuvent finir par générer des crises hépatiques, la perte de motilité intestinale et des péritonites. L’indole est aussi à l’origine d’une déficience de la sécrétion d’acide chlorhydrique dans le système digestif. » Dr Norman Walker
« Le côlon n’a pas pour seule fonction d’expulser les déchets de l ’organisme. Sa première partie – ou côlon ascendant – doit absorber tous les liquides et substances que l’intestin grêle n’a pas pu recueillir. Dans ce but, il dégrade les matières en provenance de l’intestin grêle et transfère le liquide et les autres éléments dans la circulation sanguine à travers ses parois. Au moment où les résidus atteignent l’angle hépatique – ou partie supérieure du côlon ascendant – ils se densifient encore un peu et pénètrent dans le côlon transverse. Là, avec un traitement similaire, ils deviennent finalement des fèces et sont prêts à être évacués par le côlon descendant.
Une fois que les parois du côlon ascendant ont été tapissées de déchets, elles ne peuvent effectuer correctement la transformation finale de la nourriture ingérée. Il en résulte une dénutrition dont nous ne sommes pas conscients, mais qui accélère le processus du vieillissement. C’est pourquoi un tel côlon enkysté est une cause caractéristique de constipation. Mais ceci peut également-et simultanément – devenir une cause de diarrhée chronique. » Dr Norman Walker
Les déchets exogènes et endogènes :
Le système immunitaire doit faire face à deux types de déchets :
- Les déchets exogènes (venus de l’extérieur) et les plus difficiles à traiter par le corps
- Les déchets endogènes issus du fonctionnement de la cellule
Quel indice d’efficacité de l’élimination ?
2 critères à retenir : la couleur et l’acidité.
L’urine doit être acide puisqu’elle doit transporter l’acidité résultante des nettoyages successifs des ganglions.
Si l’urine est trop alcaline, il y a trop d’apport de micro nutriments qui n’ont pu être assimilés par la cellule. Il est également possible que le corps ait récupéré des micros nutriments des os (décalcification des os) par libération d’une hormone, la PTH, l’hormone parathyroïdienne (qui fonctionne en tout ou rien) en libérant une grande quantité dont une partie est perdue. L’urine doit être légèrement acide. Si l’urine a un PH de 6 (c.-à-d. 10 fois plus acide que la normale : 7, dans une échelle logarithmique décimale), elle devrait provoquer une sensation de brûlure. Ceci indique que dans la fonction normale de nettoyage préalable au niveau des glandes lymphatiques n’a pu se faire. Ceci est fréquent si le corps reçoit continuellement des déchets. Le corps tente de rejeter en vain l’excès de toxine présent dans la lymphe.
L’autre risque est l’infection urinaire, c’est la prolifération des bactéries pour diminuer la toxicité. Ces bactéries se retrouvent dans la vessie.
L’urine doit être jaune le matin avec des sédiments (troublée). Elle ne brule pas. Le matin est la période d’élimination maximale. La vessie devrait avoir normalement une grande taille pour une autonomie qui dépasse la nuit (environ 1 litre). Cependant la toxicité peut créer des poches d’œdème autour de la vessie qui empêchent la vessie de se dilater., ce qui réduit le stockage donc l’autonomie.
L’importance de la lymphe dans l’élimination
A l’échelle du corps : il y a les cellules et 2 fluides majeurs :
- Le sang (hydrique)
- La lymphe (gras).
Le liquide le plus limitant au niveau de la santé, est la lymphe. Tout tissu est composé de cellule entourées par la lymphe. De l’état de la lymphe dépend l’état de de la cellule.
Il y a la lymphe stagnante (liquide interstitiel) et la lymphe circulante.
Le sang possède une acidité constante et s’en remet à la lymphe pour diminuer l’acidité du corps.
Système de nettoyage par les ganglions.
La lymphe transporte les toxines jusqu’aux ganglions lymphatiques, l’équivalent de stations d’épuration. Le corps en possède environ 5 millions, niveau cervical, les amygdales (les végétations), sous les aisselles, au niveau abdominales. Chaque ganglion traite la lymphe présente dans sa zone. Si on supprime des zones d’épuration, la capacité du corps est amoindrie
Techniquement, la lymphe transporte les toxines aux ganglions qui vont réduire sa toxicité jusqu’à un certain degré lié à la toxination et à la capacité du corps à nettoyer. Puis le corps transporte ces toxines aux glanglions suivants qui réduiront son acidité (toxicité) et ainsi de suite jusqu’à ce que les toxines puissent être évacuées par les reins ou les intestins.
A défaut d’un diminution suffisante, l’urine peut être très acide avec un un PH 4 provoquer ainsi des brulures.
Dans les ganglions, le cumul de déchets crée une concentration de bactéries et des globules blancs (agents nettoyants du système), pour traiter les déchets. Ces bactéries et globules blancs vont s’adapter (pléomorphisme) pour réaliser les fonctions de nettoyage.
Pour faciliter l’arrivée de globules blancs, il y a d’abord une vasso-dilatation (œdèmes) au niveau du ganglion, qui provoque une inflammation. C’est une suractivité ponctuelle. Il y a gonflement (œdèmes) pour diluer immédiatement la toxicité (le temps de le traiter plus tard) et pour amener des agents dans cette zone. L’inflammation est une réponse adéquate du corps pour traiter cette toxicité, il ne faut donc traiter le symptôme de l’inflammation pour l’inflammation. Il faut au contraire le faciliter. Le jeûne est le moyen le plus rapide et agit sur de nombreuses pathologies.
Les ganglions peuvent aussi évacuer les déchets dans les organes émonctoires à proximité :
- Reins
- Intestins
- Poumons (qui traitent des déchets particuliers, les déchets faibles volatiles)
- Peau
Les acides faibles sont éliminés par les poumons.
L’hyperventilation est un mécanisme que le corps utilise pour éliminer plus d’acides. Une hyperventilation est une hyper toxicité ponctuelle pour la relâche de toxines.
En revanche, si le système nerveux est faible, il ne pourra éviter l’emballement de l’hyperventilation : asthme, crise de larmes, cathartique, etc.
Si le système nerveux est fort, il calmera facilement le corps.
Ainsi, « Il vaut mieux consommer les agrumes si on fait des activités physiques pendant la diète ou le jeûne »
Dans la lymphe circulante, les déchets sont emprisonnés dans des triglycérides.
Autres émonctoires secondaires.
S’il y a un excès de toxine, l’élimination peut prendre des formes diverses au niveau de la peau : ulcère de la peau, furoncle, verrues, eczéma, dermite, urticaire, boutons blancs.
Pour le nez : toux, glaires épaisses, oreilles, yeux,
S’il y a une multiplicité de symptômes, on a une unicité de terrain : une saturation par les toxines.
On peut favoriser l’élimination par les poumons.
- Par la respiration
- Par des exercices physiques qui permet l’hyperventilation et le fonctionnement pulmonaire.
Globules blancs
Les globules blancs, sont les agents nettoyeurs, qui se trouvent majoritairement dans la lymphe.
La présence importante de globules blancs dans le sang est révélateur de toxicité: le sang ne peut déverser ses propres toxines dans la lymphe complètement surchargée.
Une augmentation importante de de globules blancs dans le sang traduit une leucémie, un signe d’une lymphe complètement surchargée. Se contenter de faire baisser rapidement les globules blancs dans le sang, n’est pas une solution efficace à long terme.
Les globules blancs témoignent seulement d’un état de toxicité du sang. Ils sont un signe du corps dont il faut tenir compte. C’est une réaction du corps, comme le sont les candidas albicans : la meilleure réponse qu’a trouvé l’organisme, pour diminuer cette toxicité du sang.
Le sang ne doit pas avoir un PH acide < 7,1. A 7,2 c’est déjà un état pathologique importante.
Les conséquences de la mauvaise élimination
Une mauvaise élimination provoque une congestion interstitielles (autour des cellules) et intracellulaires (à l’intérieur des cellules) engendrant une détérioration des cellules voire leur mort.
élimination – élimination – élimination
Le corps est essentiellement éliminatif : il transforme en permanence.
Il prends des éléments, les utilise, les décompose, les recycle. Le système travaille à la fois dans une boucle de dégénérescence et de regénérescence.
Durant ce travail, le corps est amené à réagir par des mécanismes de compensation dont la manifestation nous est communiquée sous forme de symptômes.
Le corps tente de revenir systématiquement à l’état d’équilibre. Il n’y a arrive que si il rencontre les conditions pour le faire.
Trop d’acidité, trop de glucose, trop de sucre complexe, trop de produit laitier, trop de viande provoqueront:
– une congestion,
– une suractivité des glandes,
– un stockage de graisses,
– du cholestérol,
– de l’acide sulfurique
– l’acide urique,
– un dérèglement du système endocrinien (hormones)
– un dérèglement du système nerveux
– du mucus
– une perméabilité intestinale
– etc.
La liste est trop longue, mais ces phénomènes ont pour seuls fonction de protéger le corps comme il peut. Il nous prévient. Plus tard, il utilisera d’autres moyens de compensations provoquant plus de symptômes
l’apport d’un produit extérieur qui interagit sur les organes ou les symptômes rompt l’équilibre.
La fonction d’élimination est donc primordiale, tant au niveau des cellules, des organes, du liquide lymphatique, du colon, des intestins (parois).
» système d’élimination – Présentation